Une nouvelle étude nationale de Croix Bleue révèle que les Canadiens cherchent de plus en plus à se protéger contre les imprévus et à bâtir un avenir financier plus stable
Le stress financier demeure particulièrement marqué chez les jeunes générations puisque 89 % d’entre elles en souffrent. Pourtant, ces mêmes jeunes se heurtent à plusieurs obstacles qui freinent leur accès à une sécurité financière à long terme.
Dans un contexte de stress financier croissant, de nombreux Canadiens, en particulier les jeunes adultes, se tournent vers l'assurance-vie non seulement pour assurer leur sécurité financière future, mais aussi comme source de santé mentale et de bien-être.
La étude Croix Bleue 2025 (l'" étude "), menée par Research + Knowledge = Insights, a interrogé 2 162 adultes âgés de 25 ans et plus entre mai et juillet 2025 afin de mieux comprendre comment les Canadiens s'adaptent au climat social et économique actuel et leurs perceptions à l'égard des stratégies financières à long terme.
Les résultats révèlent que si les Canadiens considèrent l'assurance vie comme un outil financier stable, la confusion autour de la couverture peut entraîner des lacunes, en particulier lors d'événements majeurs de la vie ou de changements d'emploi, laissant les gens avec une protection inférieure à celle dont ils pourraient avoir besoin.
« Les Canadiens veulent se sentir en confiance et maîtres de leur avenir financier, explique Tim Mawhinney, président et chef de la direction de Croix Bleue Vie. Pourtant, beaucoup ne savent pas exactement ce que leur couverture inclut, ni jusqu’où elle les protège. Cette méconnaissance crée des lacunes, souvent aux moments les plus vulnérables de leur vie. »
Le stress financier : une réalité omniprésente
L’inflation, les craintes de récession et le coût du logement alimentent un stress financier généralisé : deux Canadiens sur trois (66 %) disent avoir ressenti plus d’anxiété au cours de la dernière année. La génération Z (25 ans et plus) est la plus touchée, avec 89 % des répondants concernés.
L’assurance vie semble toutefois jouer un rôle protecteur. Les Canadiens assurés se sentent davantage en contrôle de leurs finances (85 % contre 76 % des non-assurés) et mieux préparés aux imprévus (62 % contre 41 %). 89 % des personnes assurées considèrent que l’assurance vie contribue directement à leur bien-être mental, notamment grâce à la tranquillité d’esprit que procure le fait de savoir leurs proches en sécurité (44 %) et la réduction des inquiétudes liées aux dettes ou dépenses après un décès (36 %).
Plus de la moitié des Canadiens sans assurance (52 %) rapportent qu’ils ne seraient pas capables de maintenir leur niveau de vie actuel durant un an si le principal contributeur financier de leur ménage venait à décéder, illustrant ainsi le rôle clé de l’assurance vie comme un véritable outil de stabilité financière.
En parallèle, 89 % des répondants reconnaissent l’importance de souscrire une assurance vie dès la vingtaine, afin de se préparer aux grandes étapes de la vie.
« Ces résultats montrent que l’assurance vie ne se résume pas à une protection financière, poursuit M. Mawhinney. Elle procure aussi un réconfort émotionnel et la sérénité de savoir que les besoins essentiels seront couverts même en période de crise. »
L’assurance collective : un bon point de départ, mais limité
Plus de la moitié (54 %) des Canadiens sans assurance n’envisagent pas d’en souscrire une. Beaucoup comptent uniquement sur la protection collective de leur employeur, une solution jugée pratique, mais qui demeure insuffisante.
Chez les jeunes générations, cette dépendance est marquée : 33 % des membres de la génération Z et 37 % des milléniaux se reposent exclusivement sur l’assurance de leur employeur. Or, 89 % d’entre eux doutent que leur couverture soit suffisante. De plus, 56 % craignent de la perdre en cas de changement ou de perte d’emploi.
Les jeunes Canadiens : vulnérables mais conscients
La génération Z affiche le plus haut niveau d’anxiété : 64 % d’entre eux craignent que leur vie ne bascule soudainement, soit deux fois plus que leurs aînés. Seuls 12 % indiquent n’avoir aucune intention de souscrire une assurance vie.
Parmi les principaux obstacles figurent le coût (31 %), d’autres priorités financières (29 %), le manque de compréhension (26 %) et la procrastination (23 %).
« Les jeunes générations comprennent l’importance de la planification à long terme, mais la complexité et le coût perçu freinent leur passage à l’action. Il leur faut des solutions claires, accessibles et adaptées à leur réalité », conclut M. Mawhinney.
Pour en savoir plus sur l'étude, consultez : https://www.bluecross.ca/lifestudy/
À propos de l’Étude Croix Bleue sur l’assurance vie 2025
Pour créer l'étude sur l'assurance-vie Croix Bleue 2025, Research + Knowledge = Insights, une société de recherche indépendante, a mené un sondage en ligne de mai à juillet 2025. L'échantillon complet comprenait 2 162 adultes canadiens âgés de 25 ans et plus. La marge d'erreur de l'étude est de plus ou moins 2 %, 19 fois sur 20.